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Deuxième accouchement

SAMEDI 20 JUILLET 2019

Notre petite boulette d'amour est arrivée Vendredi 14 Juin 2019 à 19h43, 50,5 cm et 3,870 kg d'amour. Pour le plus grand bonheur de ces parents mais aussi de ces deux grandes soeurs.

Bienvenue ma merveille, Léonie

Pendant toute la grossesse nous pensions tous, papa, les mamies et moi que j'allais accoucher avant la date du terme prévu au 21 Juin 2019, et puis ce n'était pas plus mal car avec tous les maux que j'ai eu durant ces 9 mois. Je n'avais déjà pas aimer ma première grossesse mais alors là je crois que j'ai encore moins aimé la seconde, vomissement tout le long, alité pendant les 3 premiers mois à cause d'une fatigue extrême, hémorroïdes, crises à répétition d'herpès vaginal, rétention d'eau, anémie en fer, 4 fois perfusée en fer pour faire remonter mon taux, et + 17 kg (seulement 7 lors de la première grossesse), je peux vous dire que je n'en pouvais plus. 

Et puis non, Bébé Léonie a pointé le bout de son nez seulement 8 petits jours avant. 

 

9h30, nous étions à l'Eglise pour un enterrement, aucun signe prévu de l'arrivée de Bébé ce jour là et pourtant, en plein milieu de la cérémonie je sentais petit à petit que mes contractions se rapprochaient.  

Pas besoin de retourner à la maison récupérer nos affaires, depuis un mois la valise de maternité et ma valise alternent entre la voiture de Papa et la mienne, tout dépend celle qu'on utilise. C'était juste au cas où. Papa est un homme très prévoyant, puis il faut dire que nous vivons à 1h30 de la maternité de notre choix.

Nous appelons Mamie Sonia pour lui dire qu'il faudra surement qu'elle garde Evanounette plus longtemps que prévu car nous partons pour l'hôpital.

Nous prévenons Mamie Zabou, Papi Xavier, Papi Claude, Marraine et Tata Olivia, Parrain, Tata Margot et Tata Deb', un simple petit message pour dire que c'est le moment.

 

Nous sommes donc arrivés à la maternité sur les coups de 11h30, la sage femme et son étudiante me mettent en salle d'examen, prennent ma tension, pose le monitoring, regardent mon col ... il est ouvert souple et ouvert à 2.

Je gérais parfaitement les petites douleurs qui accompagnaient le début du travail.

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Vers 12h30, la sage femme vient me voir et me demande si je désire aller marcher une heure ou deux, histoire d'ouvrir mon col. J'en pouvais plus d'être allongée sur cette table pas du tout confortable.

Nous avons fait quelques tours d'hôpital puis j'ai dit à Papa "j'ai faim" et nous sommes partis mangé un bon et gros Macdo. Je savais que je ne remangerais pas avant longtemps car l'accouchement était pour aujourd'hui c'était sûr ! 

 

14h00, retour à l'hôpital. Après un nouvel examen du col, le personnel nous prépare pour aller en salle de naissance.

Je souriais, j’imaginais ton arrivée. J’étais détendue. Sereine et apaisée. Papa aussi était étonnement calme, lui qui de nature à le stress assez facile. 

Nous avons eu beaucoup de chance, nous avons pu partager cette grossesse ensemble, du début à la fin, 24h sur 24 et 7 jours sur 7 et c'était magique. Le moment de la rencontre avec notre bébé approchait à grand pas et nos yeux ne cessaient de brillaient lorsque nos regards se croisaient.

Je sens les contractions et je ne sais pas si je ne me souviens plus très bien de mon premier accouchement ou si c'est le fait d'être hyper calme, détendue qui fait que je ne sens pas la douleur atroce des contractions que la plupart des femmes racontent, celles qui nous plient en deux, celles qui nous font hurler, 

 

16h00, le moment que bizarrement je redoutais le plus, la pose de la péridurale. Il avait fallut 8 piqûres pour que l’anesthésiste réussisse à me la poser lors de ma première grossesse. Alors oui, j'étais stressée mais surtout je n'imaginais pas un accouchement sans péridurale. C'était pour moi juste impensable. J'admire ces mères qui accouchent sans. 

Papa n’a pas le droit d’être là. C'est ça qui me stress le plus. D'être séparé de lui, même juste quelques minutes. Me retrouver seule avec un anesthésiste et une infirmière que je ne connais pas, sans lui.

L’anesthésiste a très bien fait son boulot, il m'a rassuré, me faisait des blagues pour me distraire. Pendant ce temps là, je fais le dos rond, je souffle, et hop on me pince dans le bas du dos. Il m'a piqué une seule fois et quasiment sans douleur. Une seule piqûre et un cathéter dans le bas de mon dos pour que le peu de douleurs s’envolent.

Je ne sens plus rien, mais absolument plus rien, ni les contractions, ni bébé bouger, même moi d'ailleurs je ne  peux plus bouger, mes jambes sont un poids mort. J'essaye d'agiter mes petites saucisses qui me servent d'orteils mais rien n'y fait c'est impossible. Comme si la moitié de mon corps, toute la partie inférieure ne répondait plus aux commandement de mon cerveau. 

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18h00, le col avait du mal à s'ouvrir, j'étais à 6 seulement. La sage femme qui me suivait depuis le matin m'a percé la poche des eaux et m'a redressé, m'a placé les jambes en tailleur à l'aide de gros coussins. Position qui est censée accélérer le travail.

Avec Papa, nous étions dans notre bulle. On profitait du temps à deux pour s'embrasser, se faire des câlins. Moment de tendresse parfait.

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Jusqu'à 19h00, les sages femmes venaient toutes les heures, pour voir l'avancée de l'ouverture du col, le rapprochement des contractions sur le monito vu que moi, j'étais absolument incapable de leur dire quand j'en avais une.

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19h15, elles nous disent que c'est le moment. Avec Papa, on se regarde, on se sourit sans trop savoir quoi se dire. On n'avait absolument pas besoin de se parler en faite. Nos regards le faisaient pour nous. Une bulle naturelle s'est créée autour de nous. Plus rien n'avait d'importance, plus rien n'existait. C'était lui, moi et bientôt toi, notre bébé tant attendu. 

La journée fut tellement longue où c'est l'attente et l'excitation qui l'a rendue si interminable.

Ma sage femme et son étudiante se mettent en place. 

Une sage femme de nuit est là aussi, elle m’appuie sur le ventre à chaque contraction puisque moi, je sens rien. 

Je pousse de toutes mes forces. Je n'en peux plus, je donne tout ce que j'ai. Papa m'encourage, il me tient la main et me rassure du mieux qu'il peut. 

Mais je n'ai pas assez de force. Ton cordon s'est enroulé autour de ton cou, il faut que tu sortes vite mais je n'y arrive pas. Je suis exténuée, à bout de forces. 

Les sages femmes appellent le gynéco de garde, à ce moment là, je comprends qu'il y a un problème. J'essaye de ne pas paniquer mais ce n'est pas simple.  La gynéco monte, c'est celle qui nous a suivi toute la grossesse. Avec Papa, nous sommes tellement soulagés, le stress redescend. Elle m'aide avec la ventouse mais rien n'y fait. Bébé est toujours bloqué. Elle change d'instrument et utilise les forceps. La tête est passée mais pas les épaules. Je n'arrive absolument plus à pousser. La gynéco me demande un dernier effort, je prends une grande respiration et pousse une dernière fois. Les épaules sont passées. Et d'un seul coup je sens le reste du corps sortir et qu'on pose sur moi, mon bébé, notre bébé. Papa a les yeux remplit d'émotion, il a l'air tellement heureux. Moi, j'ai du mal a réalisé. Je suis littéralement épuisée mais tellement heureuse.

 

 

Vendredi 14 Juin 2019, 19h43, on t'a posé sur mon ventre, et tu as ouvert les yeux sur le monde. Et nous, nous sommes devenu tes parents, ton Papa et ta Maman. 

Nous étions envahit par une tornade de sentiments, un ras de marée d'amour. 

Nous voulions profiter d'être juste tous les trois, profiter de toi. 

Nous t’avons observé sous tous les angles, sous toutes les coutures, Papa a de suite trouvé une ressemblance avec ta grande sœur Eva, moi je reprenais mes forces petit à petit mais je te trouvais si belle. Tu avais de petits yeux gonflés et le haut de la tête abîmé par ce voyage. Mais notre bonheur nous faisait occulter tout ça. Tu es là et c'est tout ce qui importe.

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  • Et vous comment c’était ? Accouchement par voie basse ou césarienne ? Avec ou sans péridurale ?

  • Combien de temps avez-vous mis pour accoucher ?

  • Qui était avec vous ? 

  • Avez-vous tout fait pour accélérer votre accouchement ? Quelles sont vos astuces ? Ont-elles fonctionné ? Ostéopathe, ménage intense, marche, câlins sous la couette… qu’est-ce qui a marché pour vous ?

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